Prix collégial du cinéma québécois – Une septième édition virtuelle très riche au Cégep de Rimouski
12 mars 2021
C’est sous le thème « Cinq films qui font jaser » que s’est déroulée la nouvelle édition du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) au Cégep de Rimouski. Coordonnée pour une septième année par l’option Cinéma et médias, l’activité s’est tenue de manière virtuelle pour respecter les règles sanitaires. Dix étudiantes et étudiants provenant de différents programmes d’études ont eu à visionner, au cours des dernières semaines, cinq films québécois réalisés en 2020. Par la suite, ils ont eu à échanger, à débattre et, finalement, à identifier le grand gagnant du concours à Rimouski.
Les films en lice étaient :
- JUSQU’AU DÉCLIN, de Patrice Laliberté
- NADIA, BUTTERFLY, de Pascal Plante
- JE M’APPELLE HUMAIN, de Kim O’Bomsawin
- MAFIA INC., de Podz
- LES ROSE, de Félix Rose
Pour la première fois en sept ans, deux films sont arrivés ex æquo à la fin des délibérations locales. Les films Les Rose, du cinéaste Félix Rose, et Je m’appelle humain, de Kim O’Bomsawin, ont tous deux remporté les faveurs du jury rimouskois. Comme le souligne Caroline Laberge, enseignante de cinéma : « Même si nous avons tenu cette activité de manière virtuelle, les délibérations du jury ont été riches, animées et très formatrices pour tout le monde. Les deux documentaires ont vraiment plu aux étudiantes et aux étudiants, qui ont fait preuve de rigueur, d’ouverture et de curiosité lors des échanges. »
Le jury rimouskois délèguera maintenant Françoise Dion, une étudiante du programme Arts, lettres et communication, option Théâtre, comme représentante du Cégep de Rimouski aux délibérations nationales qui se dérouleront en mode virtuel les 26 et 27 mars prochains. Cette grande délibération nationale regroupera des étudiantes et des étudiants de plus de 50 cégeps provenant de toutes les régions du Québec.
Voici quelques réactions du jury étudiant :
Je m’appelle humain – « Étant quelqu’un qui n’aime généralement pas beaucoup les documentaires, Je m’appelle humain m’a fait davantage apprécier ce genre. La direction photo est magnifique tout comme la bande sonore, et Joséphine Bacon fait en sorte que le film est touchant du début à la fin. » Mélisane Leblanc-Pageau, Arts, lettres et communication, option Création littéraire
Les Rose – « C’est impressionnant tout le temps qu’a pris Félix Rose pour réaliser le film. La promesse faite à son père avant de mourir de faire un film sur lui m’a beaucoup touché. La quantité d’archives et de travail derrière le film est très impressionnante. » - Florence Landry, Arts, lettres et communication, option Cinéma et médias
Je m’appelle humain – « Pour la réalisation féminine et le fait de présenter un personnage féminin hors du commun. La forme du récit (poèmes/images). Choisir ce film permettrait de mettre en lumière ce peuple peu connu au cinéma et, par le fait même, de donner une importance au fait qu’ils font, eux aussi, partie de l’histoire québécoise. » Marie-Frédérique Lemieux, Arts, lettres et communication, option Cinéma et médias
Les Rose – « Parce que j’ai pu en apprendre plus sur l’histoire de mon pays… ma province et sur un personnage qui est selon moi hyper important. Étrangement, c’était le film qui me tentait le moins, mais qui m’a le plus parlé et le plus touché. » Gabriel Proulx, Arts, lettres et communication, option Cinéma et médias
Au sujet du Cégep de Rimouski
Établissement d’enseignement supérieur solidement implanté dans son milieu, le Cégep de Rimouski se distingue par son dynamisme et par l’excellence de la formation qui y est offerte. Le Cégep de Rimouski est considéré comme un acteur important du développement régional. Il offre à 2200 étudiantes et étudiants 27 programmes d’études préuniversitaires et techniques dans des domaines variés et donne des services de formation continue à plus de 5000 personnes. Par leur travail, plus de 500 personnes collaborent à sa réussite, et ce, depuis plus de 50 ans.
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